Le Clos des Rocs, à chaque année, son millésime

Chaque année est unique et fait face à ses particularités chaleur, pluie, gel, maladie et transmet ses particularités au vin.
Le Clos des Rocs, à chaque année, son millésime

    2003 L’année de La canicule

    La canicule de 2003 a également touché la Bourgogne. Et oui, et de mémoire de Bourguignons, on n’avait pas connu une telle précocité depuis le milieu du XIXème siècle ! Fin juin 2003 déjà, le temps sec et chaud annonçait des vendanges très précoces, prévues tout début septembre. Nous avons finalement commencé les vendanges le 16 août puis les avons finies le 4 septembre 2003. C’est évidemment LE millésime exceptionnel, que personne ne reverra plus, sauf dérèglement climatique avéré.
    En 2003 les raisins étaient donc mûrs et chauds. Afin de limiter l’effet de la chaleur sur les jus de raisin, nous n’avons pas vendangé très tôt le matin et notre système de refroidissement sur moût nous a été fort utile.
    Bref, il a fait très très chaud, mais une fois encore, tout le travail effectué sur les vignes a permis d’obtenir des raisins équilibrés, provenant de parcelles ayant bien résisté à la chaleur. Nous ne cesserons de le défendre : un grand vin se fait à la vigne. Labours des sols, vieilles vignes, ébourgeonnage, respect de la plante… sont indispensables pour l’élaboration de grands vins de terroirs.
    Finalement, nos vins 2003 ont indéniablement l’empreinte du millésime (maturité, gras, ampleur) mais nous sommes réellement heureux de l’expression de chaque terroir retrouvé dans chaque bouteille.

    2002 Premier Millésime : Mûr et Équilibré

    2002 est l’archétype du millésime idéal : maturité, équilibre, attaques très faibles de maladies, parfaites conditions pour le labour. Quoique
    En effet, nous avons eu de forts orages courant août et des conditions particulièrement favorables au développement de pourriture grise sur raisins encore verts provenant de vignes souvent trop vigoureuses ou mal aérées. Ainsi, beaucoup de vignes ont été touchées dans le Mâconnais et le phénomène était d’autant plus marqué que l’on descendait dans le sud de la France. (Souvenez-vous des pluies diluviennes et dramatiques dans la région d’Avignon). Fin août, un vent sec du Nord et ininterrompu pendant près de 6 jours a permis d’arrêter le développement de la pourriture, séchant les baies déjà atteintes.
    Mais d’une façon générale, toutes les vignes équilibrées, correctement palissées (i.e avec une bonne aération et disposition des grappes) avec des rendements moyens se sont très bien comportées. Ainsi, sur les vignes du domaine, nous n’avons eu aucun raisin atteint de pourriture.
    Nous avons donc commencé les vendanges le 18 septembre pour les finir le 29 septembre.
    C’est indéniablement un beau millésime, flatteur jeune et qui réserve de belles surprises encore aujourd’hui sur les cuvées de garde.